Mon cheval stresse, que faire ?
Mais le stress, qu’est-ce que c’est ?
Le stress est une réponse biologique qui se met en place lorsque l’individu perçoit une menace. Or, le cheval étant une proie, il est particulièrement sensible au stress.
Physiologiquement, le stress se caractérise par la libération d’hormones du stress qui déclenchent un état d’hypervigilance et de tension qui rendent le cheval prêt à fuir la menace.
Lorsqu’il stresse, le cheval se tend et est prêt à fuir.
Les conséquences du stress
Les conséquences observables sont variables selon le stimulus reçu, le cheval lui-même, et son apprentissage :
- Des troubles du comportement, pouvant aller jusqu’au développement de tics. Lors du travail ou en compétition, un cheval stressé est moins à l’écoute et plus tendu, il est donc moins performant.
- Des troubles digestifs dont les plus communs sont l’ulcère gastrique et la diarrhée. Ces troubles peuvent aller jusqu’à la colique.
- Des troubles de la reproduction. Pour plus d’information à ce sujet, se référer à l’article de janvier 2020.
- Des blessures causées par le comportement de fuite.
Le stress, ça se soigne ?
De par sa nature, le cheval est prédisposé au stress et vous ne pourrez éviter entièrement à votre cheval de l’être par moments. Cependant, il est possible de limiter l’apparition du stress.
- L’environnement : l’idéal étant une vie en extérieur et si possible avec d’autres chevaux. Essayez d’instaurer des horaires réguliers et habitudes (sorties au paddock, distribution de la nourriture, travail…). Vous pouvez aussi enrichir l’environnement de votre cheval avec de nouveaux objets le plus fréquemment possible pour l’habituer à découvrir de nouvelles choses.
- L’alimentation : le foin à volonté permet de diminuer le stress car votre cheval pourra manger toute la journée, ce qui correspond à son comportement naturel.
- Le travail quotidien de votre cheval permet l’apprentissage et renforce votre relation, rendant votre présence rassurante. Cependant, ce travail doit être fait de façon positive. Pour un cheval stressé en extérieur ou lors du transport, sortez-le d’abord avec un autre cheval calme puis progressivement sortez-le seul mais toujours en l’encourageant et en le félicitant.
Anticipez : si vous savez votre cheval stressé en compétition par exemple, vous pouvez anticiper et lui donner un traitement avant l’événement. Voyons les différents traitements disponibles :
- La phytothérapie : de nombreuses plantes sont reconnues comme étant relaxantes et certaines vont aussi limiter les symptômes du stress.
- Les phéromones : il existe des gels contenant des phéromones maternelles que vous pouvez mettre sur les naseaux de vos chevaux juste avant un événement stressant.
- Les compléments alimentaires pouvant contenir plusieurs types d’éléments :
- Du magnésium : une supplémentation en magnésium permet de protéger votre cheval du stress tandis qu’un déficit en ce minéral l’aggrave. Le magnésium permet d’inhiber la production des hormones du stress et d’activer la libération de sérotonine, l’hormone du bonheur. De plus, plus votre cheval est stressé, plus il élimine du magnésium, rentrant alors dans un cercle vicieux. L’apport en magnésium est donc fortement recommandé chez un cheval stressé. Vous pouvez notamment utiliser EQUISTRO® BETAMAG FORTE à base de magnésium et zinc.
- Du tryptophane : il est nécessaire pour la sécrétion de sérotonine.
- Des vitamines B dont la vitamine B6 : un déficit en vitamine B rend votre cheval plus vulnérable au stress.
- Ainsi, de nombreux éléments peuvent apaiser votre cheval. Ces éléments ont tendance à agir en synergie, il est donc intéressant de choisir un complément alimentaire les associant. C’est le cas du complément EQUISTRO® EQUILISER qui est composé de magnésium, L-tryptophane et vitamines B.
En conclusion, le stress est retrouvé chez de nombreux chevaux et bien qu’il ne soit qu’une réponse physiologique normale, il peut être la cause de mal-être et de soucis de santé ou de performance. Il faut donc le limiter. Pour cela, vous avez de nombreuses solutions, l’important étant de déterminer la source du stress pour pouvoir travailler dessus et l’anticiper. Dans le cas où l’apprentissage positif n’est pas suffisant, vous avez à votre portée une grande diversité de traitements, il n’y a donc pas de raison que vous ne trouviez pas celui qui sera adapté à votre cheval. Ne soyez donc pas à l’image de votre cheval et restez zen !